1483 |
av. |
Marguerite Griessler |
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10 deniers |
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Dans son testament dressé au plus tard en 1483, Marguerite Griessler lègue 10 deniers au couvent ; son mari Étienne verse alors 4 deniers en application de ses dernières volontés.
< ORTVAY II, 4, p. 505 (d'après Protocollum Testamentorum I, 195)
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1494 |
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Thomas Behem |
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une moitié de maison |
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Dans son testament daté de 1494, Thomas Behem lègue sa maison à son épouse Dorothée mais précise qu'après la mort de celle-ci, la moitié de cette maison reviendra au couvent, pour la construction de l'église.
< ORTVAY II, 4, p. 505 note 10 (d'après Protocollum Testamentorum I, 241)
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1498 |
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Marguerite Kranfelder |
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argent pour des chaises |
Enterrement au couvent sans l'habit |
Dans son testament dressé en 1498, Marguerite Kranfelder lègue au couvent de quoi acheter une (ou des ?) chaises pour (écouter ?) le prédicateur :
(...) als man auf den predig stul get
Elle précise que son mari devra être enterré dans l'église :
Vnd schaff auch vnd wil, das man meinen leib begraben sol in Unser Lieben Frawen gothaus in dem munich kloster in der kirchen (...)
< ORTVAY II, 4, p. 505 (d'après Protocollum Testamentorum I, 264a)
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1502 |
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Wolfgang Knoll |
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? |
Services pro anima |
Le testament de Wolfgang Knoll, dressé en 1502, prévoit des dons aux frères en échange de messes pro anima à l'autel Saint-Sébastien situé dans l'église du couvent.
< ORTVAY II, 1, p.267 note 2 et II, 4, p. 505 (d'après Protocollum Testamentorum I, ?)
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1317 |
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Pierre, curé de Žitný ostrov / Csallóköz |
Membre(s) du clergé séculier intermédiaire |
8 urnes de vin par an |
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En vertu de son testament dressé le 2 février 1317, Pierre curé de Sainte-Croix de Žitný ostrov, non loin de Bratislava (Petrus, plebanus de Sancta Cruce de Chullokewz), léguait 2 vignes (duas vineas) situées sur le mont de Bratislava à sa soeur, à condition qu’elle donne chaque année (singulis annis) sur la première de ces vignes un census correspondant à 8 urnes de vin (singulas octo urnas vini) aux frères du couvent franciscain de Bratislava, sauf cas d'intempérie ou autre phénomène affectant les vendanges (voir Biens non fonciers).
Il prend la même disposition à l'égard de son église paroissiale.
< ???
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1511 |
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Nicolas Welser |
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? |
Services pro anima |
Le testament de Nicolas Welser, dressé en 1511, prévoit des dons aux frères en échange de messes quotidiennes lues pro anima à l'autel Saint-Christophe situé dans l'église du couvent.
< ORTVAY II, 4, p. 505 (d'après Protocollum Testamentorum I, 331a)
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1361 |
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Jean, fils de Jacques, bourgeois de Bratislava |
Patricien(s) |
1 étuve et 1 ferme |
Enterrement au couvent sans l'habit |
Dans son testament dressé en 1361, Jean fils de Jacques, bourgeois de Presbourg, élit sépulture dans l’église du couvent et lègue sa maison thermale (étuve) et l'une de ses fermes aux frères ; ses proches devront les vendre au bourgmestre (iudex) de Bratislava nommé Jacques pour 150 marcs et affecter ladite somme "à la construction de la chapelle jouxtant l’église des Frères mineurs".
< KARÁCSONYI I, p. 231 (d'après un manuscrit des archives municipales de Bratislava, Sign. Lad. 23 n°35)
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1517 |
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Léopold Pfeffer |
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? |
Services pro anima |
Le testament de Léopold Pfeffer, dressé en 1517, prévoit des dons aux frères en échange de messes pro anima à l'autel Sainte-Anne situé dans l'église du couvent.
< ORTVAY II, 4, p. 505 (d'après Protocollum Testamentorum I, 372)
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1415 |
av. |
Nicolas Wenczethy |
Bourgeois urbain(s) |
un pré |
Services pro anima |
Avant 1415, date à laquelle un conflit éclata à propos du pré légué (affaire qui fut tranchée par le vicaire général d'Esztergom le 29 juillet 1417 en faveur des frères), le bourgeois de Bratislava Wenczethy Miklos et son épouse Anne avaient donné par testament à ce couvent un pré, en échange d'une messe anniversaire pour le salut de leur âme :
ad prenotatos fratres, gwardiano (!) et eorum conventum pro aniversario condam Wenczethy Miklos et domine Anne uxori sue
< MNL DF 250299
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1543 |
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François Frangepán, évêque d'Eger |
Membre(s) du haut clergé séculier |
100 pièces d'or + 2 chasubles + 2 ampoules |
Enterrement au couvent sans l'habit |
Dans son testament dressé le 22 janvier 1543, l’évêque d’Eger Ferenc Frangepán (Franciscus de Frangepanibus) demande à être enseveli devant l’entrée du couvent et fait un legs de 100 pièces d’or, 2 chasubles et 2 ampoules en faveur des frères :
Corpus meum lego, ut sepeliatur ante portam fratrum Minorum Posoniensi in civitate, sine pompa, cum 4 vel 6 intorticiis tantum.
Eidem ecclesie lego fratribus 100 aureos, ut orent Deum pro me ; item istas duas planets, quas hic habeo, de pavonacero videlicet unam, alteram albam ; item duas ampullas de argento lege dicte ecclesie.
C'est le premier don cité dans le dispositif. D'autres dons suivent, à ses proches et à son église.
< BUNYITAY et alii (éd.), t. IV, p. 192-194 n°158 (192 pour les dons au couvent)
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1421 |
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Jean dit Pöll |
Bourgeois urbain(s) |
100 livres |
Services pro anima |
Le 2 mars 1421, le gardien du couvent Ulric déclara devant le chapitre de Bratislava que Johannes antiquus dictus Pöll, bourgeois de Bratislava, avait déposé la somme de 100 livres (super centum libris parvis) à la municipalité pour un service anniversaire perpétuel (pro anniversario perpetuo singulis annis, singulis quatuor temporibus cum vigiliis et missis peragere debentibus), sur lesquels la ville devait donner chaque année 10 livres par an au couvent pro censu ; mais la ville remit ce jour le capital de 100 livres et les 10 livres de cens au représentant du couvent, le gardien Ulric.
Le document porte, sous le sceau, la mention : non solvit.
< MNL DF 239424
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1552 |
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Étienne / István Kamonczy, chanoine d'Oradea |
Membre(s) du clergé séculier intermédiaire |
50 florins |
Enterrement au couvent sans l'habit |
Dans son testament dressé le 12 octobre 1552, le chanoine d'Oradea / Nagyvárad nommé István Kamonczy choisit de se faire ensevelir chez les Franciscains et leur légua 50 florins ; il désigna comme exécuteurs testamentaires deux prédicateurs du couvent, Jean / János de Terebezd et François / Ferenc de Csongrád.
< KARÁCSONYI I, p. 236 (d'après Archives du chapitre de Breatislava, Prot. IX, fol. 109)
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1457 |
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Liebhard Egkenvelter |
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10 pièces d'or |
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Dans son testament daté de 1457, Liebhard Egkenvelter prévoit que, si son fils décède, il faudra payer 10 pièces d'or (zehen guldein) au couvent (in das munich kloster).
< ORTVAY II, 4, p. 505 note 10 (d'après Protocollum Testamentorum I, 92)
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1472 |
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Ladislas de Szentgyörgy, seigneur de Bazin |
Aristocrate(s), baron(s), magnat(s) |
4 marcs + 15 mesures de farine + 26 seaux de vin par an |
Services pro anima |
Le 27 février 1472, le comes Ladislas de Szentgyörgy, seigneur de Bazin, avec son neveu Simon, dressa son testament devant le chapitre collégial de Bratislava.
Il léguait en aumône chaque année aux frères :
- 4 marcs viennois sur le revenu des thermes de Bazin
- 15 (/14) mesures locales de farine sur le produit d’un moulin situé sous la citadelle
- 26 seaux de vin (ou moût) prélévés sur le péage sur le vin.
En échange, il leur demandait de célébrer 2 messes perpétuelles par semaine à l'intention des donateurs :
- 1 messe le dimanche pour la Trinité
- 1 messe le vendredi pour la Sainte Croix
< KARÁCSONYI I, p. 232 (d'après les Archives capitulaires de Bratislava, capsa 13, fol. 2, n°16) ; ORTVAY II, 4, p.502 (d'après Protocollum V. Conventus Posoniensis p.130)
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1472 |
ap. |
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Bourgeois urbain(s) |
1 à 2 seaux de vin par an |
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Entre 1472 et 1503, au moins 6 testateurs de Bratislava léguèrent une vigne à leurs héritiers en posant comme condition de livrer aux frères du couvent 1 à 2 seaux de vin par an.
< KARÁCSONYI I, p. 232-233 (d'après KÓSA p.299-400)
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Bilan
Voir aussi Testaments (avec enterrement au couvent).
Nombreuses demandes de sépultures de prélats hongrois, exilés en Hongrie royale ou locaux, après 1541 :
Les seigneurs laïques aussi étaient très nombreux à élire sépulture dans ce couvent (familles Sennyey, Drugeth, Amadé, Lippay, Czobor, etc.)
Il y avait tant de sépultures dans ce couvent à la fin du XVIe siècle qu'en 1591, la chapelle Saint-Jean dut être transformée en chapelle des défunts. Et en 1616 – à une période où la majorité des habitants de la ville étaient luthériens, ce qui nécessita une protection spéciale obtenue du roi Rodolphe en novembre 1600 –, les frères durent se défendre face aux accusations de laïcs (tel György Zerdahelyi) s'indignant qu'ils aient transféré des dépouilles hors de l’église par manque de place.
< KARÁCSONYI I, p. 236 (d'après KÓSA, p. 404)