Type de bien non foncier

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Couvent(s) Résumé(s)
Couvent augustinien Couronne-de-Ste-Marie de Třebařov

1267  Fondation du couvent Corona S. Marie  par Boreš de Ryzemburk, noble, colon et maréchal du royaume, au nord de la bourgade de Třebařov

1421  Fuite des frères devant les Hussites ; ils se réfugient à Brno

1437  Retour des frères, mais leurs biens ont été usurpés et ils souffrent d'insécurité (un frère est tué par un bandit en 1438)

1444  Les frères retournent à Brno

1463  Retour des frères, qui obtiennent la restitution de certains biens en 1466 et 1477

1544  Arrivée de la Réforme, qui entraine la saisie des biens du couvent par les seigneurs protestants

Couvent dominicain Saint-Adalbert d'Opole

v. 1285  Fondation du couvent dominicain Saint-Adalbert par le duc d'Opole Boleslas Ier près de l’église Notre-Dame

v. 1295  Perte des droits paroissiaux et transferts des biens du couvent à la collégiale Sainte-Croix d’Opole.

v. 1520  La propagation de la Réforme vide peu à peu le couvent de ses hôtes

v. 1530  Alors qu’il ne reste qu’un frère dans l'établissement, la municipalité saisit l’église et les bâtiments conventuels.

Couvent dominicain Saint-Jacques de Sandomierz

1226  Fondation du couvent Saint-Jacques par l'évêque de Cracovie Iwo Odrowąż (parent du dominicain Hyacinthe / Jacek Odrowąż, canonisé) en dehors de la nouvelle ville (construite en 1289)

1260  Violente incursion tatare qui cause la mort du prieur, Sadok, et de 48 frères, selon des récits tardifs

v. 1286  Lors de la reconstruction de la ville, le duc de Sandomierz Lesco le Noir offre aux frères un nouveau terrain dans la ville close, où ils construisent l'église Sainte-Marie-Madeleine

1458-1543  Les deux couvents dominicains Sainte-Marie-Madeleine et Saint-Jacques fonctionnent de manière indépendante

Couvent dominicain Sainte-Trinité de Cracovie

1222  Arrivée des Dominicains à Cracovie, accueillis par l'évêque de la ville, Iwo Odrowąż

1223  Consécration de l'église du couvent Sainte-Trinité, sur le site d'une ancienne église paroissiale

1241  Destruction du couvent par les Tatars suivie d'une phase de reconstruction

1462  Incendie puis reconstruction de l'église et des bâtiments conventuels

Le couvent est toujours en activité.

Couvent franciscain Saint-Jean d'Eisenstadt / Kismarton

1386  Fondation du couvent Saint-Jean-l'évangéliste (initialement dédié à saint Michel) par un membre du lignage des Kanizsa, seigneur du lieu, peut-être à l'initiative de l'archevêque d'Esztergom Jean de Kanizsa

1415  Première mention de ce couvent dans une bulle d'indulgences du pape Jean XXIII

v. 1420  Étienne de Kanizsa cède aux frères de ce couvent de nombreux biens fonciers et revenus à titre perpétuel

1490  Le roi Mathias Corvin demande au pape qu'une enquête soit faite sur la conduite des frères de ce couvent, en vue de leur transfert à l'Observance (interrompu par la mort du roi)

1529  Les frères quittent le couvent à l'annonce du siège de Vienne par les Ottomans ; son gardien n'apparaît pas dans les listes du chapitre provincial de 1533 ;  les biens fonciers du couvent sont gérés par le couvent de Sopron (selon un document de 1560)

Couvent franciscain Sainte-Marie de Beregove / Beregszász

1377  Fondation par la reine-mère de Hongrie Élisabeth Łokietek

1380  Construction encore en cours à la date du testament de la fondatrice (6 avril 1380)

1533  Couvent mentionné dans l’inventaire de 1533 comme appartenant à la custodie d’Oradea Mare / Nagyvárad

1543  Le roi Ferdinand Ier de Habsbourg interdit au capitaine de Mukacheve / Munkács de transformer le couvent en élément de fortification, à la demande des frères

1553  Fermeture du couvent après l’expulsion des frères par les protestants, après le meurtre d’un prédicateur luthérien

1567  Mise en gage du couvent et de ses biens, qui voue à l'échec tout projet de réouverture, malgré la reprise de la forteresse de Mukacheve par les troupes du roi Ferdinand Ier sur celles du prince de Transylvanie Jean-Sigismond.

Couvent franciscain Sainte-Marie de Muraszemenye

1248  Autorisation de fondation du couvent accordée par le ministre provincial de Hongrie à Michel Bánffy, membre du lignage des Bánffy de Lendva et comte-ispan de Varaždin, seigneur du lieu, dans ce village – dont c'est la plus ancienne mention écrite et qui devint ensuite une bourgade – à condition de lui fournir des vivres et l'argent nécessaire à son entretien

1316-1336  Ce couvent figure dans la liste des couvents de la custodie de Pécs

1355  Nicolas, ban de Croatie-Slavonie et descendant du fondateur, fait agrandir le couvent et le dote de biens et revenus fonciers

1533  Dernière mention écrite du couvent

v. 1545  Expulsion des frères par les protestants

Couvent franciscain Sainte-Marie de Satu Mare / Szatmár

av. 1285 (?)  Fondation de ce couvent, mentionné parmi les couvents de la custodie d'Eger (1316/1334) puis dans celle d'Oradea Mare (1380), à un emplacement inconnu

1448  Suite aux accusations contre les frères (les mêmes qu’à Debrecen et Esztergom), un ordre de transfert à l'Observance est donné ; mais l'occupation de la ville par le despote Georges Branković empêche son application

1556  Destruction pendant la guerre civile opposant partisans et ennemis de Ferdinand Ier de Habsbourg, notamment pendant la reprise en force de la ville par les Báthory de Somlyó, ennemis de Ferdinand ; après quoi la ville passe sous la direction de Menyhért Balassa, luthérien, empêchant ainsi le retour des frères.

Couvent franciscain Sainte-Marie de Virovitica / Verőce

v. 1250  Fondation du couvent par l'épouse du roi Béla IV, Marie Laskaris, dans cette bourgade qui formait le centre d'un domaine appartenant à la reine

1508 (1518 selon J. Karácsonyi)  Les biens du couvent sont mis en vente au nom de la pauvreté imposée par la règle franciscaine

1533  Première mention de la communauté de tertiaires (béguinage) affiliée à ce couvent

1552  Destruction de l'église et du couvent par les Ottomans

Couvent franciscain St-Jean-et-Ste-Marie de Bratislava / Pozsony

v.1250-1270  Fondation du couvent, sous le vocable de saint Jean l'Évangéliste

1271, 1273  Destructions causées par les campagnes d'Ottokar II de Bohême, suivies d'une reconstruction par le roi Ladislas IV

1297 (25 mars) Consécration en grande pompe par l'archevêque d'Esztergom de la nouvelle église du couvent, dédiée à la Vierge de l'Annonciation, en remplacement de l'ancienne église, la chapelle Saint-Jean

1297-1782  Le couvent a la cure du couvent de Clarisses de la ville (Sainte-Marie-Madeleine), ce qui occasionne de nombreuses interventions de leur part pour défendre les biens des soeurs

1327  Chapitre provincial dans ce couvent (le seul jusqu'en 1544)

1439  Incendie

v.1450-1455  Importants travaux de reconstruction et d'agrandissement

1480 Incendie

1490  La demande de transfert à l'Observance effectuée par le roi Mathias Corvin est interrompue par sa mort

1526  L'occupation par les Ottomans du centre de la Hongrie fait de ce couvent le refuge de nombreux frères venus de Hongrie intérieure, ainsi que le lieu de dépôt de ce qu'ls ont pu sauver de leurs archives (certaines s'y trouvent encore) ; c'est dans le réfectoire du couvent que Ferdinand de Habsbourg est acclamé roi le 17 décembre

1529  Les frères s'enfuient en lieu sûr face aux Ottomans en marche sur Vienne ; la ville tente de transformer l'église en paroisse mais le roi Ferdinand ordonna sa restitution aux frères

1541  La ville étant devenue la capitale de la Hongrie royale, de nombreux assemblées se tiennent dans ce couvent ; tous les chapitres de la province marianiste de Hongrie s'y réunissent de 1544 jusque vers 1650

1786  Fermeture du couvent