1503 |
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Élisabeth, veuve d'Étienne Weymer |
Bourgeois urbain(s) |
10 florins |
Services pro anima |
Dans son testament dressé le 12 décembre 1503, Élisabeth, veuve d'Étienne Weymer (Stephanus Weyneer), lègue 10 florins pour des messes à célébrer par les frères mineurs "dans la nouvelle église Sainte-Marie" :
Item fratribus ordinis beati Francisci confessoris fratrum minorum in nova ecclesia beate Marie virginis in eadem civitate Coloswar fundata degentibus pro celebrandis missis iterum decem florenos dari debeat de silvam (?) parata pecunia.
On note qu'elle lègue des biens fonciers aux Dominicains, et non aux Franciscains.
< JAKÓ (éd.), p. 233 n° 3295 ; MNL DL 36399, p. 10-12
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1510 |
av. |
Agnès, mère d'Ambroise Szabó |
Bourgeois urbain(s) |
une partie de loyer urbain |
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D'après un document émis par la municipalité de Cluj le 3 juin 1510 et concernant les biens de feu Ambroise Szabó (Ambrosius Zabo), document dressé à la demande de ces créanciers après la mort de ce dernier, la mère d'Ambroise Szabó avait légué par testament à l'église paroissiale Saint-Michel ainsi qu'à ce couvent une portion (le tiers ?) du loyer d'une maison urbaine – compensé finalement par la somme de 50 florins, dont Ambroise était encore redevable au couvent à cette date (voir Biens fonciers) –.
Item iuxta testamentariam disposicionem prelibate quondam domine Agnetis genitricis antelati Ambrosy Zabo : pro tercialitate domus ecclesiis Sancti Michaelis et Beate Marie Virginis ordinis fratrum Minorum solvit florenos quinquaginta.
< JAKAB (éd.), n° 196 p. 317-318
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1524 |
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François de Várda, évêque de Transylvanie |
Membre(s) du haut clergé séculier |
100 florins |
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Dans son testament daté du 22 octobre 1524, François de Várda (Várdai/Várday), lègue 100 florins aux frères de ce couvent.
Item fratribus ordinis sancti Francisci in Colosvar florenos centum.
Il lègue la même somme aux Dominicains de Cluj, tandis qu'il ne lègue que 50 florins au curé de la ville. Mais les autres dons (à d'autres établissements ecclésiastiques comme à des particuliers) sont beaucoup plus importants.
< BUNYITAY 1893 (éd.), p. 28 ; KARÁCSONYI, II, p. 101
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1519 |
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Agathe, épouse de Sigismond de Kiskapu |
Noble(s) de niveau intermédiaire ou inférieur |
une coupe d'argent |
Enterrement au couvent sans l'habit, Participation à la liturgie funèbre |
Le 1er décembre (?) 1519, Agathe, épouse de Sigismond de Kiskapu (Agatha coniux [...] Sigismundi Gerewffy de Kyiskapws) lègue par testament une coupe en argent aux frères en échange de son enterrement sur place et d'un office des défunts avec procession :
Unam cupam de argento factam ex auratam [sic] lego ad fratres minores in Colosswar existentes, ut ibidem sepelliant et sicuti moris est cum processione et vigilia mortuorum perlegant.
< MNL DL 31025 ; ENTZ 1996, p. 347
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1531 |
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Madeleine, veuve du tailleur de pierre Georges (Kőfaragó) |
Bourgeois urbain(s) |
env. 200 florins au total |
Enterrement au couvent sans l'habit, Services pro anima |
Dans son testament dressé le 19 décembre 1531, Madeleine, veuve du tailleur de pierre Georges de Cluj (Ego Magdalena uxor circumspecti condam Georgii lapicide de Coloswar) et membre de la confraternité du couvent (confratrissa fratrum minorum claustri beatissime virginis Marie in eadem Coloswar fundati), fait de très nombreux dons au couvent de Cluj – parmi une douzaine d'établissements franciscains observants de Hongrie, outre des couvents dominicains et des couvents de moniales ou d'autres ordres religieux, et devant les dons aux soeurs tertiaires ainsi qu'à la paroisse Saint-Michel..
Les dons à ce couvent sont mentionnés en premier, avant d'autres dons ponctuels au même couvent répartis dans la suite du testament, après un préambule rappelant la vanité des biens meubles et immeubles de ce monde, donnés par Dieu, et la nécessité de se préparer à la mort, ainsi que la nécessité d'accomplir les volontés de feu son mari.
Celui-ci est enterré au couvent et elle souhaite être ensevelie à ses côtés (Item sepulturam eligo in iam fato claustro Beate Virginis fratrum minorum quemadmodum et maritus meus predecessor).
Le détail des dons au couvent se répartit, dans l'ordre d'apparition dans le testament, comme suit :
- 32 florins d'or pour 7 fois 7 (49) messes de la Passion (In primis lego prefatis fratribus minoribus florenos triginta duos in auro, ita quod ipsi celebrent septies septem missas cum passione), ainsi qu'un requiem et la vigile des défunts chaque lundi pendant une année (Item [per] integrum annum qualibet feria secunda cantent Requiem, et illis diebus vei alia die dicant vigiliam mortuorum)
- 100 florins (dont 25 en pièces d'or, les 75 restant dans d'autres monnaies) pour faire tisser un grand tissu blanc avec des fils d'or et qu'ils en fasse un vêtement sacerdotal à utiliser au maître-autel de l'église du couvent (Item lego centum florenos ad ornandum sericum album deauratum vulgo kamwka, de quo fiat indumentum sacerdotale ad maius altare claustri prefati, et de ipsis C florenis emantur crux et attinentie ad idem indumentum ; XXV horum C. florenorum erit de auro, reliqua pars de monetis)
- 5 florins pour un vêtement sacerdotal pour la même église dans un autre tissu, noir (Item similiter lego viginti quinque florenos ad unum indumentum altaris, quod fiat ad dictum maius altare de alba kamwka)
- 5 florins pour un autre parement d'autel noir destiné à l'autel des défunts (Item lego florenos quinque, pro uno alio indumento sacerdotali ad dictam ecclesiam fratrum minorum, quod fiat de nigro atlasio vulgo atlacz, in memoriam defunctorum)
- 5 florins pour la confection d'un textile similaire (Item similiter lego florenos quinque, quibus ematur kamwka nigra pro indumento altaris defunctorum, quod consistit in dicta ecclesia fratrum minorum sine organo )
- 14 florins pour l'habillement des frères et afin d'être recommandée à leurs prières de même que ses défunts (Item ad vestituras fratrum minorum claustri Beate Virginis memorati lego florenos quattuordecim, ut orent pro me et meis defunctis, quas lego ex illa devocione, quam ad eorum ordinem habui, ut orationibus eorum sim commendata)
- la maison qu'elle habite (domum, quam inhabito, totaliter, et ex integro, dictis fratribus Mmnoribus lego)
- des objets personnels en argent (4 ceintures, 9 cuillers en argent, 18 fibules, 1 gobelet en argent) pour en faire un calice (Item quattuor baltea cum suis bullis, et coclearia argentea novem, et fibulas XVIII, et picarium unum argenteum lego ad sepefatum claustrum fratrum minorum, ut ex his fiat calix ad cultum divini obsequii)
- une somme non précisée pour la confection d'un dalmatique pour le maitre-autel de l'église (Item ematur Kamwka alba deaurata de qua fiat dalmatica ad Maius altare dictorum fratrum minorum de Coloswar )
- une table munie d'un panier pour l'infirmerie du couvent (Item ad domum infirmorum eorundem fratrum lego vnam bonam mensam cum cista paratam) – tandis qu'elle donne une autre table, plus simple (mensam simpliciorem) aux pauvres de l'église du Saint-Esprit.
On note qu'elle lègue une terre de labour aux Clarisses (Item agrum arabile meum lego sororibus iam dictis sancti Francisci) mais pas aux frères de ce couvent, pas plus qu'aux autres couvents franciscains observants, qui reçoivent des sommes d'argent.
L'ensemble représente plus de 150 florins de liquidités, outre sa maison et ses objets de valeur.
C'est aussi le gardien du couvent qui est chargé de trouver la personne qui se rendra en pèlerinage à Rome au nom de la testatrice, pour 20 florins d'or :
Item pro voto meo redim[en]do, mittatur [unus h]omo devotus ad Urbem Romam, cui lego florenos viginti in auro, et de isto homine prouideat pater gwardiauus de coloswar predicta pro Tempore constitu[tus].
< BUNYITAY et alii (éd.), II, n° 159 p. 178-181
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1526 |
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Nicolas d'Omboz |
Aristocrate(s), baron(s), magnat(s) |
4 florins (???) |
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Le 24 août 1526, Nicolas d'Omboz (dans le comitat de Dăbâca / Doboka, en Transylvanie), qui se décrit en préambule comme âgé et infirme, lègue par testament de nombreux biens à son épouse et à ses enfants, ainsi qu'à divers établissements ecclésiastiques.
Selon certains regestes fautifs (OL Filmtár 5695), repris par certains historiens actuels (ENTZ 1996, p. 148 et 347), ce testateur lèguerait 4 florins au couvent de Cluj :
Item lego ad sancti Francisci in possessione Coloswar quattuor florenos.
Mais la consultation du manuscrit et la transcription proposée par Zsigmond Jakó montrent qu'il faut lire Zowath (et non Coloswar).
< JAKÓ (éd.), II, n°4166 p. 478-479 ; MNL DL 36401 p.109-111 n°1 [clichés 56 et 57]
Ce testament ne concerne donc pas le couvent de Cluj.
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