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Couvent(s) Résumé(s)
Couvent franciscain d'Orăştie / Szászváros

av. 1302  Fondation du couvent franciscain

1438  Dommages causés par les bandes ottomanes, qui incitent le pape à accorder des indulgences au couvent pour accélérer sa reconstruction en 1444

1534  Une communauté féminine du tiers-ordre ("béguines") est mentionnée pour la première fois

1541  Destructions importantes

1552  Fermeture du couvent, réoccupé par les Franciscains seulement en 1725

Couvent franciscain obs. d'Orșova

1366  Fondation de ce couvent, attribuée par la tradition au roi de Hongrie Louis Ier, en 1366, peut-être pour convertir les Bulgares au catholicisme

1384-1385  Première mention de ce couvent dans la liste des couvents de la custodie de Bulgarie, dans la vicairie de Bosnie

1428  Mention du couvent comme appartenant à la custodie de Caransebeş après la suppression de la custodie de Bulgarie

av. 1516  Abandon du couvent, sans doute à cause des attaques ottomanes 

 

Couvent franciscain obs. de Albeşti / Fehéregyháza

1440-1448  Fondation du couvent par un membre de la famille de Nádas(d) ou de Vizakna ; il est peuplé principalement de "Saxons" (d'après les listes du début du XVIe siècle)

1535-1556  Mention d'une communauté de tertiaires rattachée à ce couvent, avec un confesseur "saxon"

1535-1537  D'abord intégré à la custodie de Transylvanie, le couvent est rattaché à la custodie de Târgu Mures, avant de revenir à la custodie (à nouveau unique) de Transylvanie

1556  Fermeture du couvent à cause de la diffusion du protestantisme

Couvent franciscain obs. de Bocşa Română / Kövesd

v. 1360 (?)  Fondation du couvent (fondateur inconnu)

1384-1385  Couvent mentionné comme appartenant à la custodie de Bulgarie, dans la vicairie de Bosnie

1433  Le pape confirme aux Franciscains observants, à leur demande, la possession de ce couvent, en précisant que sa vocation est de convertir les "hérétiques"

av. 1478  Abandon du couvent puis destruction au cours des campagne ottomanes, sans laisser aucune trace, à tel point que sa localisation ne fait pas l'unanimité

Couvent franciscain obs. de Caransebeş / Karánsebes

v. 1368-1385  Fondation du couvent par le roi de Hongrie Louis Ier pour convertir et encadrer les habitants bulgares du banat de Bulgarie, qu'il venait d'occuper

1428  Sigismond de Luxembourg soutient matériellement les travaux de reconstruction de l'église

1455  Séjour au couvent de Jean de Capistran

1516  Le couvent est mentionné comme appartenant à la custodie d'Ineu, dans la vicairie de Hongrie

1559-1560  Les frères sont expulsés du couvent par les hommes de Grégoire Bethlen d'Iktár, ban et capitalne de la place, calviniste

Couvent franciscain obs. de Gherman / Ermény

1366  Fondation (hypothétique) du couvent d'Armenis par Benoît Himfi, ban de Bulgarie depuis 1366, en un lieu dont la position exacte reste inconnue, probablement dans le même mouvement que celui qui conduit le roi Louis le Grand à fonder le couvent franciscain observant de Caransebeş en 1368

1385  Mention du couvent dans la liste des trois établissements franciscains de la custodie de Kovin / Kevevár, dans la vicairie de Bosnie

1399  Déjà détruit à cette date

 

Couvent franciscain obs. de Hațeg / Hátszeg

1366 ou v. 1400  Fondation du couvent soit par le roi de Hongrie Louis Ier (dès 1366), soit par les frères du couvent voisin de Caransebeş (v. 1400), avec pour vocation de convertir les populations roumaines orthodoxes

1420  Graves dommages causés par une incursion ottomane

1428  Lettre de protection en faveur de ce couvent établie par le roi Sigismon de Luxembourg dans le but de soutenir leur activité de conversion des populations roumaines, et transcrite en 1429 par le voïvode de Transylvanie Ladislas de Csák

1456  Séjour de Jean de Capistran dans ce couvent pour l'Épiphanie

1479  Destruction du couvent par les Ottomans

 

Couvent franciscain obs. de Medieşu Aurit/ Meggyesalja

1490-1492  Fondation du couvent par les membres de la famille Móric (ou Moroc) de Meggyes

1516  Première mention écrite, dans les listes de la vicairie de Hongrie, dans la custodie de Baia Mare

1556  Ce couvent sert de lieu de stockage à la vaisselle et au mobilier nécessaires à la tenue du chapitre provincial

1565  Abandon du couvent pour raisons de sécurité : trop proche du lieu où s'affrontaient les armées de Jean-Sigismond de Szapolya et de Maximilien II de Habsbourg

Couvent franciscain obs. de Nyírbátor

1479-1485  Fondation du couvent par le voïvode de Transylvanie Étienne de Bátór, sans doute après la victoire de Câmpul Pâinii / Kenyérmező contre les Ottomans (13 octobre 1479), peut-être à partir d'un couvent franciscain préexistant

1511  Le maître florentin Marone termine l'exécution des stalles destinées au choeur de l'église

1514  Pillage du couvent par les paysans insurgés, qui s'emparent des objets liturgiques

1526  Attaque du couvent, dont les réserves de blé sont dérobées

1528  Pillage du couvent par les troupes de Ferdinand Ier

1552  Transfert en lieu sûr des objets liturgiques, dans la forteresse d'Ecséd, au moment du siège d'Eger

v.1560-av. 1603 Les Báthory d'Ecsed étant devenus protestants, ils font transférer les dépouilles familiales et les stalles du couvent jusque dans l'église Saint-Georges, devenue temple réformé

1563  Le couvent est mentionné pour la dernière fois au chapitre provincial

1566  Abandon du couvent après le départ de Nicolas de Bátor à Ecséd, pour cause d'insécurité (reconstruit en 1717)

Couvent franciscain obs. Saint-Esprit d'Oradea Mare / Nagyvárad

v. 1490  Fondation de ce couvent par l'ordre, avec l'accord probable de l'évêque, alors qu'il existait déjà un couvent franciscain dans la ville (conventuel), dans un emplacement inconnu mais situé hors les murs, sans doute à l'ouest de la forteresse

v. 1510  Conflits avec le clergé paroissial

1514  Le gardien de ce couvent est chargé de prêcher la croisade contre les Ottomans dans toute la moitié orientale du royaume, au-delà de la Tisza

1529  Une école de théologie fonctionne dans ce couvent

1535  Un studium generale fonctionne dans ce couvent ; le plus peuplé de la province de Hongrie à cette date ; il accueille par ailleurs 7 fois le chapitre provincial depuis 1531 et jusqu'en 1552

1556  Les objets liturgiques du couvent sont confiés à la famille Bajon

1558  Dernière nomination d'un gardien dans ce couvent

1559-1560  Abandon du couvent face aux agressions répétées de l'ispan de BIhar et du capitaine d'Oradea

Couvent franciscain obs. St-Antoine de Bacău / Bákó

v. 1475 (ou dès 1410 ?)   Fondation du couvent par les dirigeants de la vicairie de Hongrie (ou par la veuve du voïvode de Moldavie Alexandre, Marguerite de Losonc, fille du voïvode de Transylvanie Étienne de Losonc, selon un document de 1670 ?) dans cette bourgade où des Hongrois s'étaient implantés dans les années 1340, et probablement aussi pour convertir les Hongrois hussites réfugiés en Moldavie depuis les années 1440

1520  Le couvent devient le seul à encadrer la population catholique suite à la suppression de l'évêché de Milcovul / Milkó

1574  Incendie du couvent pendant une bataille contre les Ottomans, restauré en 1601

1611  Sécularisation du couvent

Couvent franciscain obs. St-Bernardin-de-Sienne de Chilieni / Kilyén, Kilia

1453 (6 mars)  Le roi de Hongrie Ladislas V demande à Jean de Capistran d'autoriser la fondation d'un nouveau couvent, dédié à saint Bernardin de Sienne, dans la forteresse de Chilieni, à la frontière hungaro-moldave et tout juste passée sous le contrôle de la Hongrie (après la victoire contre le voïvode allié des Ottomans en 1448), projet de fondation lancé par le gouverneur général Jean de Hunyad (sur le conseil de Jean de Capistran ? cela expliquerait son vocable) , pour convertir les hussites qui s'étaient réfugiés en Moldavie ; il demande à Capistran d'envoyer deux frères sur place, Ladislas de Tar et Michel le Sicule, pour accélérer la fondation.

1465  Le rétablissement du pouvoir moldave (et ottoman) sur la région met sans doute fin à l'existence de ce couvent à peine né... ou jamais ouvert (plus aucune trace dans la documentation après 1453)

Couvent franciscain obs. St-François de Târgovişte / Tirgovist

1477 (ou dès 1360 env. ?) ou 1507  Fondation du couvent par les dirigeants de la vicairie de Hongrie (ou par le roi Louis le Grand ?), à partir d'une église remontant au début du XIVe siècle, dans le but d'encadrer la population hongroise et allemande catholique implantée sur place, dans cette ville où résidait le voïvode de Valachie

1516  Première mention écrite du couvent, parmi les couvents de la custodie de Transylvanie

après 1552  Fermeture du couvent pour raisons de sécurité

1594  Tentative de restauration, éphémère

Couvent franciscain obs. St-Michel de Suseni / Felfalu

1427-1431  Fondation (en deux temps) du couvent Saint-Michel par le seigneur du lieu, Jean, fils du baron "Désiré" de Lósonc (Johannes, filius Desew de Losoncz, en hongrois Deszőfi) avec l'autorisation du pape Martin V (délivrée le 13 décembre 1427 et confirmée par Eugène IV en 1431) et en lui attribuant la fonction de convertir les orthodoxes russes et roumains des environs

1431 (4 juin)  À la demande du fondateur, le pape Eugène IV demande à l'évêque de Transylvanie d'inciter le vicaire de Bosnie à envoyer des frères (supplémentaires) dans ce couvent

1535  Mention d'une communauté de tertiaires féminines (béguines) rattachée à ce couvent, munie d'un confesseur, en activité jusqu'à 1540 environ

1535-1537  Dans le cadre de la réorganisation de la province salvatorienne de Hongrie, ce couvent est rattaché (pendant deux ans) à la custodie de Târgu Mureş puis est à nouveau intégrée à la custodie de Transylvanie

v. 1540  Les graves dommages subis par le couvent, de cause inconnue, contraignent les frères à quitter les lieux

1542 et 1544 Le nouveau patron, François Kendy / Kendi, demande à deux reprises aux dirigeants de la province le retour des frères dans ce couvent ; mais le projet  de restauration échoue, sans doute parce que le patron ne respecte pas les engagements pris pour assurer la protection et la subsistance des frères.

Couvent franciscain obs. St-Sauveur de Baia Mare / Nagybánya

1437-1438  Fondation du couvent par le despote serbe Georges Branković, seigneur du lieu, contre l'avis du clergé séculier local et grâce sans doute à l'appui de Jacques de la Marche, autorisée par le pape Eugène IV le 21 août 1437 et confirmée au vicaire de Bosnie (qui est alors le même Jacques de la Marche) le 24 décembre 1438

1460  Mention d'un prédicateur germanophone dans ce couvent, en lien avec la présence d'une forte communauté d'origine allemande exploitant les mines

1481  Le gardien de ce couvent, nommé Ladislas participe, avec le recteur d'autel Paul, à la prédication des indulgences jubilaires dans l'église paroissiale Saint-Étienne

1512  Mention d'une assocation de flagellants rattachée à ce couvent et qui suscite des conflits avec les citadins

1534-1551  Menaces de fermeture du couvent par les protestants, que la présence du gouverneur de Transylvanie "frère Georges" (frater György) écarte jusqu'à son assassinat le 17 décembre 1551

1548  Le curé de la ville étant devenu protestant, ce sont les frères qui assurent la cure d'âmes dans la ville

1551-1552  Destruction du couvent par les habitants, passés au protestantisme comme tous les partisans de Jean de Szapolya contre Ferdinand de Habsbourg

Couvent franciscain obs. Ste-Marie de Cenad / Csanád

1448  Première tentative de transfert aux Franciscains observants de cet ancien monastère bénédictin abritant le sépulcre en argent de saint Gérard

1493  Fondation du couvent Sainte-Marie à la demande de l'évêque de Cenad, Luc (Baratin) de Szeged, avec l'autorisation du pape ; il est rattaché à la custodie de Ineu / Jenő

1514  Les paysans insurgés attaquent le couvent ; le cercueil de saint Gérard, réduit en morceaux, est alors transféré au couvent de Pest

1539-1542  Une école formant les novices est mentionnée dans ce couvent

1542-1550  Une communauté de tertiaires féminines est mentionnée comme dépendant de ce couvent

1550  Les frères quittent le couvent à l'automne, au moment du départ des troupes de défense hongroises de la citadelle, pour aller au devant des Ottomans

Couvent franciscain obs. Ste-Marie de Cluj / Kolozsvár

1486-1494 env.  Fondation du couvent Sainte-Marie (ou Notre-Dame-des-Neiges) par le roi Mathias Corvin, après quoi les travaux se poursuivent au moins jusqu'en 1494, en bénéficiant du produit des mines de sel royales, par décision du roi Wladislas II Jagellon

1506  Mention d'un couvent de Clarisses fondé auprès de ce couvent par Jean Erdélyi et Nicolas Bethlen ; en piteux état en 1544, il ne compte plus qu'une religieuse, âgée, en 1572

1522  Mention d'une communauté de tertiaires féminines, qui fonctionne jusque vers 1580, peut-être dans les mêmes murs que les Clarisses

1551  Première expulsion des frères par les habitants, passés au protestantisme

1556 (15-16 mars)  Expulsion violente des frères (un mort) puis saccage de l'église (destruction des autels et des tableaux, croix incendiées), peut-être à l'initiative du maire Étienne Ötvös

Lorsque les Franciscains reviennent dans la ville au siècle suivant, ils ne peuvent s'installer dans leurs anciens murs.

Couvent franciscain obs. Ste-Marie de Hunedoara / Vajdahunyad

1442  Début des travaux de construction d'un couvent dans le quartier de Buituri (en hongrois Bojtor), en contrebas du château de Hunedoara / Vajdahunyad, berceau du lignage des Hunyades, couvent fondé par Jean de Hunyad à l'intention d'Ermites de saint Augustin mais resté inachevé à sa mort en 1456

1463 La reine-mère Élisabeth de Szilágy demande au comes de Szentandrás Jean de Varjas de nommer un expert pour superviser les travaux à prévoir sur le couvent de Hunedoara (claustrum in Hwnyad)

1465   Le pape Paul II accorde (le 19 mai 1465) l'autorisation de transférer ce couvent aux Franciscains observants, à la demande du roi Mathias Ier et de sa mère Élisabeth de Szilágy ; le couvent devait servir de pépinière de missionnaires en direction de la Moldavie

1487  Achèvement des travaux du ouvent

1526  Le gardien de ce couvent se plaint des mesures hostiles aux frères du capitaine de la forteresse, luthérien

1532  Graves dommages causés au couvent pendant le siège de la forteresse par les troupes de Jean de Szapolya, qui entraînent son évacuation

v. 1535-1536  Retour des frères

av. 1552  Abandon du couvent face à la progression des Ottomans puis destruction

Couvent franciscain obs. Ste-Marie de Ineu / Jenő

1389-1415  Fondation du couvent et de l'église (à un emplacement inconnu) par Ladislas de Losonc, seigneur du lieu depuis 1389, dont les travaux sont achevés en 1415

1423 (18 mai)  Le pape Martin V confirme au fils du fondateur, Sigismond de Losonc, le rattachement de ce couvent à l'Observance franciscaine

1448  Le couvent devient le siège de la deuxième custodie de la vicairie de Hongrie

1548-1549  Expulsion des frères par les protestants, devenus maîtres de la ville, comme leur seigneur Antoine de Losonc

 

Couvent franciscain obs. Ste-Marie de Mediaş / Medgyes

1444  Le pape autorise les Franciscains à reconstruire ce couvent désaffecté, avec l'aide des habitants

v. 1500  Importante phase de travaux sur l'église du couvent

1525  Première mention d'une communauté de tertiaires, qui a peut-être fonctionné jusqu'au départ des frères en 1556

1534  Malgré les protestations des frères, le sulfureux gouverneur de Transylvanie Louis Gritti est enterré dans l'église du couvent 

1556-1557  Expulsion des frères par les adversaires de Ferdinand Ier et et attribution de l'église aux protestants

Le couvent ne revient aux Franciscains qu'en 1721 (province stéphanite).

Couvent franciscain obs. Ste-Marie de Sacoșu Turcesc / Cseri

v. 1366  Fondation de ce couvent par le roi de Hongrie Louis Ier, avec l'autorisation du pape, en vue de convertir et encadrer les populations bulgares (slavophones) et roumaines de la région de Temesköz

1378  Le pape Urbain VI délivre une charte de privilèges en faveur des frères de ce couvent, qui demandant sa transcription authentique au chapitre de Cenad en 1411 (26 avril)

1384-1385  Mention de ce couvent parmi les établissements de la custodie de Bulgarie (qui portait ce nom sans pour autant se situer en Bulgarie), dans la vicairie de Bosnie

1428, 1433, 1478  Le roi Sigismond de Luxembourg, puis le pape Eugène IV et enfin le roi Mathias Corvin confirment aux frères qu'ils détiennent ce couvent

1509, 1516  Probablement détruit par les bandes ottomanes, ce couvent n'est plus mentionné dans les listes internes de la vicairie de Hongrie

Il ne reste aucun vestige de ce couvent, au point que la localisation exacte de ce couvent – qui aurait, selon certaines hypothèses, donné son nom populaire aux Franciscains observants hongrois – reste inconnue.

Couvent franciscain obs. Ste-Marie de Sălard / Szalárd

v. 1395  Fondation duc ouvent par un membre du lignage des Csák, Nicolas, ispan de Temes

1400  Le couvent bénéficie d'indulgences pontificales et épiscopales

1451 (janvier)  Séjour de l'évêque Jean Vitéz dans ce couvent

1468  Le chapitre provincial se réunit dans ce couvent

1493  Oswald de Laskó est gardien de ce couvent

1533  Agrandissement de l'infirmerie

1553-1556  Attaque du couvent par les hommes de main du seigneur, Wolfgang de Csák, pro-turc et ennemi de Ferdinand Ier de Habsbourg ; le gardien est assassiné

av. 1556  Abandon du couvent, transformé ensuite en temple protestant

Couvent franciscain obs. Ste-Marie de Şumuleu Ciuc / Csíksomlyó

1400  Autorisation pontificale de fonder un couvent franciscain dans ce lieu (Billich), parmi quatre localités

1441  Première mention de ce couvent, en tant que création de Jean de Hunyad, avec pour vocation d'encadrer les populations sicules et de servir de point de départ aux missions anti-hussites programmées en direction de la Moldavie

1448  Fin des travaux de construction de l'église

1462  Mathias Corvin confirme les privilèges reçus de Jean de Hunyad en 1442

1515  Le voïvode de Transylvanie Jean de Szapolya confirme les privlèges reçus de Mathias Corvin et de Jean de Hunyad

1535-1570  Mention d'une communauté de tertiaires rattachée à ce couvent, qui avait un confesseur (1535) et avait la charge des tertiaires de Braşov depuis 1531

1552-1553  Couvent incendié par les troupes du voïvode de Moldavie

1626  Après un demi-siècle de dépeuplement continu, le couvent accueille de nouveaux frères

 

Ce couvent, l'un des rares à avoir fonctionné sans discontinuité depuis le Moyen Âge, reste le lieu de pèlerinage des "Sicules", qui vénèrent en particulier la statue de Marie réalisée autour de 1520.

Couvent franciscain obs. Ste-Marie de Târgu Mureș / Márosvásárhely (2)

1444  Transfert du couvent franciscain de la ville aux Observants par décision du légat Jules Césarini, avec l'appui de Jean de Hunyad

1492  Confirmation par le pape de l'appartenance de ce couvent à la vicairie observante de Hongrie

1503  Première mention d'une communauté de tertiaires rattachée à ce couvent (jusqu'en 1576)

1535  Le couvent devient le centre d'une nouvelle custodie du même nom (supprimée en 1537)

1556  Expulsion brutale des frères par les partisans protestants de Jean-Sigismond de Szapolya

Couvent franciscain obs. Ste-Marie de Teiuş / Tövis

v. 1444  Fondation du couvent par le gouverneur général du royaume Jean de Hunyad, peut-être en remerciement des victoires remportées sur les Ottomans en 1442 et 1443, avec pour vocation de convertir les populations orthodoxes environnantes au catholicisme

1449  Achèvement des travaux et consécration de l'église, d'après l'inscription qui figure sur l'église

1455  Séjour de Jean de Capistran au couvent autour de Noël ; il relance les missions de conversion des populations orthodoxes (roumaines et slaves) à la demande du gardien de ce couvent, Jean de Geszt

1456  Le patronage passe à la famille Pongrác de Dengeleg

v. 1501-1531  Soutien actif d'Ursule de Perény, épouse puis veuve (1526) de Mathias Pongrác (construction d'une chapelle intérieure, dons, fondation de la communauté de tertiaires)

1554  Fermeture du couvent pour raisons de sécurité, à l'exception d'un frère

1556  Fermeture de la communauté de tertiaires

1595  Retour éphémère des frères

Couvent franciscain obs. Ste-Trinité de Coşeiu / Kusaly

1422-1423  Fondation du couvent par la famille baronniale des Jakcs de Kusaly à l'intention des Franciscains de la vicairie de Bosnie (autorisation pontificale de Martin V le 22 octobre 1422, puis confirmation de l'évêque de Transylvanie Georges de Pálóc le 2 septembre 1423) ; dédicace initiale au Saint-Esprit puis finalement à la Trinité

1450  Mention écrite du cimetière du couvent

1480  Indulgences pontificales en faveur des visiteurs de la nouvelle chapelle Saint-Bernardin érigée dans l'église du couvent

1501  Une communauté de tertiaires est mentionnée pour la première fois ; elle bénéficie d'un important legs en 1508 (Dorothée de Hédervár) et a sans doute perduré jusqu'au départ des frères en 1556

1552  Rattachement du couvent à la custodie d'Ineu après la suppression de la custodie de Baia Mare

1556  Abandon du couvent et transfert des objets liturgiques face aux menaces des protestants du parti de Jean-Sigismond de Szápolya, qui prend le dessus après la mort 

Couvent franciscain Saint-François d'Oradea / Nagyvárad

av.1298  Fondation du couvent Saint-François par l'évêque d'Oradea

v.1379  Le couvent, initialement rattaché à la custodie d'Eger, devient le centre d'une nouvelle custodie

1533  Un studium est attesté dans ce couvent.

1557  Les troupes du capitaine Thomas Varkus détruisent le couvent, dont les derniers murs s'écroulent en 1692.

Un couvent de Clarisses était placé sous la surveillance des frères de ce couvent, de même qu'une fraternité du tiers-ordre (béguines).

 

Couvent franciscain Sainte-Élisabeth de Sibiu / Nagyszeben

1300  Première mention écrite du couvent Sainte-Élisabeth de Hongrie, encore inachevé, peut-être fondé par la municipalité et initialement peuplé de frères venus de Rhénanie

1302  Vols commis par l'ispan de Sigishoara dans ce couvent comme dans le couvent dominicain, d'après les plaintes de leur supérieur

1432, 1441  Dégâts causés par les incursions ottomanes

1529-1531  Expulsion momentanée des frères, accusés de soutenir Jean de Szapolya

1556  Expulsion défnitive des frères

Couvent franciscain Sainte-Marie de Bistriţa / Beszterce

1268  Première mention, indirecte, des frères de ce couvent

Couvent franciscain Sainte-Marie de Târgu Mureș / Marosvásárhely (1)

v.1305  Construction de la première église et de deux bâtiments en bois pour les Frères mineurs installés dans cette petite ville de marché éloignée des plus importantes villes de Transylvanie

1316 (ou 1334, selon la datation adoptée)  Première mention écrite du couvent franciscain de Târgu Mureș dans les listes de l'ordre

v.1390-1400  Travaux importants : construction à proximité du premier site de la seconde église (actuelle église calviniste) et de l'aile nord du complexe monastique

1400  Mention de la fête de l'Annonciation dans les indulgences pontificales, ce qui laisse penser qu'elle portait le vocable complet de Notre-Dame de l'Annonciation

1444  Transfert du couvent à l'Observance, à l'initiative de Jean de Hunyad (ce qui ne laisse subsister en Transylvanie que trois couvents franciscains conventuels : Bistrița, Sibiu et Orăștie)

 

Couvent franciscain St-Louis-de-Toulouse de Lipova / Lippa

1325  Fondation du couvent par le roi angevin de Hongrie Charles Ier, qui le dédicaça à son oncle Louis, évêque de Toulouse, frère mineur et récemment canonisé (1317)

1349  La reine-mère Élisabeth de Pologne acheva la construction du couvent (d'après la bulle d'indulgences de 1349, qui lui attribue sa construction)

1448  Ce couvent est mentionné dans la liste de 4 couvents devant faire l'objet d'une enquête et, si les accusations de "vie dissolue" sont fondées, passer à l'Observance, sur ordre du légat Jean Carvajal, à la demande du gouverneur Jean de Hunyad et des représentants du royaume ; résultats inconnus mais le couvent Saint-Louis continue d'apparaître sur les listes "conventuelles" par la suite

1531  Une maison de béguines dédiée à Sainte-Élisabeth était rattachée à ce couvent

1533  Le chapitre provincial affecta un chantre et un organiste à ce couvent

1551 Tortures infligées aux frères par les soldats ottomans du bey Oulama, sur dénonciation d'habitants luthériens

1552  Fermeture du couvent après l'occupation de la ville par les Ottomans.

 L'église et le couvent sont aujourd'hui détruits. Seules des caves (inventoriées mais non retrouvées) auraient subsisté.