1415 Fondation du couvent à la limite de l'actuelle localité de Villány, en un lieu nommé Perecske (aujourd'hui Pölöcske), par le "chevalier et baron" Philippe de Kórógy, autorisée par le pape en janvier
1456 Séjour de Jean de Capistran prévu dans ce couvent en mai
1516 Mention de ce couvent parmi les couvents de la custodie d'Ilok
1526 Destruction du couvent par les Ottomans, suivie d'une restauration
1533-1535 Fermeture du couvent pour raison d'insécurité à cause des attaques ottomanes
En 1509, ce couvent abritait moins de 12 frères (désigné comme locus dans la liste interne).
KARÁCSONYI János, Szent Ferencz rendjének története Magyarországon 1711-ig, Budapest, 1922-1924, t. II, p. 136-137
BUNYITAY Vincze, RAPAICS Rajmond, KARÁCSONYI János, Monumenta ecclesiastica tempora innovatae in Hungaria religionis. Egyháztörténelmi emlékek a magyarországi hitujítás korából, Budapest, 1902-1912., t. II, p. 474 (= décision du chapitre provincial de fermer le couvent et de remettre les bâtiments au patron, 1533)
FERMENDŽIN Eusebius, Acta Bosnae potissimum ecclesiastica cum insertis editorum documentorum regestis ab anno 925 usque ad annum 1752, t. XXIII de Monumenta spectantia historiam Slavorum Meridionalium, Zagreb, 1892, p. 99-100 n°549 (= autorisation de fondation donnée par le pape, 12 janvier 1415)
| Identité Trier par ordre décroissant | Lignage | Origine | Commentaire |
|---|---|---|---|
Le chapitre provincial réuni en 1533 décide de fermer ce couvent et de transférer les bâtiments au patron à cause de la progression ottomane :
< BUNYITAY et aiii (éd.), t. II, p. 474 |
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| Philippe de Kórógy | Kórógy | Aristocrate(s), baron(s), magnat(s) | Philippe de Kórógy a profité de ce qu'il accompagnait le roi Sigismond de Luxembourg au concile de Constance pour demander au pape l'autorisation de fonder un couvent mendiant sur ses terres, dans le diocèse de Pécs. Il est appelé "nobilis vir Philippus de Chorogh, miles et baro regni Ungarie" dans la bulle de 1415. La bulle fait état de la volonté du fondateur de commuer les biens terrestres en biens célestes :
Le pape Jean XXIII l'autorise le 12 janvier 1415 à fonder un couvent ou monastère sans ordre précis (unum monasterium alicuius ordinis) sur ses terres, avec les biens donnés à lui par Dieu, doté de tous les éléments afférents (église, cimetière, clocher, jardins, ateliers ou officines... – selon la formule habituelle : cum ecclesia, cimiterio, campanis, campanili, domibus, ortis, ortaliciis et aliis necessariis officinis huiusmodi iuxta morem dicti ordinis) pour le salut de son âme. Il est question de "frères" et de "mendiants" dans la suite de la bulle, ce qui indique que le pape avait connaissance sinon de l'ordre choisi par le fondateur, du moins de ce qu'il concernait un ordre mendiant. < FERMENDŽIN (éd.), p. 99-100 n° 549 |
La bulle d'autorisation de fondation de 1415 utlise la formule habituelle préservant les droits des paroisses :
Les frères auront la jouissance des bâtiments et terrains qui leur seront affectés , avec les privilèges et immunités afférents, sans nuire toutefois aux droits des paroisses :
iure tamen parochialis ecclesie et cuiuslibet alterius in omnibus semper salvo.
< FERMENDŽIN (éd.), p. 99-100 n° 549
| Etat |
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Aucun vestige. Emplacement exact inconnu. |
| Etat |
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Aucun vestige. La bulle du 12 janvier 1415 mentionne – à trois reprises – une série de bâtiments comportant église, cimetière, clochers, jardins, maisons, ateliers, etc., mais de manière générique et sans que l'on puisse savoir s'ils ont été réellement construits :
< FERMENDŽIN (éd.), p. 99-100 n° 549 |
| Première mention Trier par ordre décroissant | Observations et évolution |
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| 1415 | Cimetière mentionné dans la bulle d'autorisation de fondation de 1415 (voir Bâtiments conventuels), mais au sein d'une énumération très stéréotypée. < FERMENDŽIN (éd.), p. 99-100 n° 549 |