Le célèbre prédicateur Pérégrin d'Opole, prieur du couvent Saint-Jacques (à partir de 1303), y rédigea entre 1297 et 1304 ses Sermones de tempore et de sanctis. Il y est plusieurs fois question de l'aumône et du bon usage des richesses, notamment par les Mendiants.
Les fidèles sont invités à plusieurs reprises à faire des aumônes (< TATARZYŃSKI (éd.), p. 99 et 228).
Dans le sermon pour le premier dimanche après la Pentecôte, il est question des mauvaises manières de s’enrichir, avec notamment une dénonciation (souvent au moyen d’exempla) de l’usure (< p. 182 et 428), ainsi que des tricheries sur les unités de mesure, que pratiquaient les marchands (<. p. 183-184).
Les membres du clergé régulier, et notamment des ordres mendiants, ne sont pas épargnés par les critiques. Un exemplum présente des religieux cupides qui voient leurs aumônes diminuer (< p. 201-204). Pérégrin insiste sur la double dimension (matérielle et spirituelle) de la pauvreté chez les Mendiants (< p. 529).
Il s’agit en somme d’un traitement assez classique du sujet, qui reste en cohérence avec la situation matérielle du couvent Saint-Jacques, faiblement doté en biens stables à l’époque où Pérégrin compose ces sermons.
< TATARZYŃSKI (éd.), passim
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Bilan
Après un long conflit avec les clercs paroissiaux de la ville, les Dominicains se voient retirer en 1315 le droit de lever la dîme mais obtiennent la reconnaissance de leur droit de sépulture ; celui-ci leur est confirmé en 1379.
< CDS, II, n° 16, p. 124-126 et n° 67, p. 174-175
Preuve de ce que les sépultures au couvent étaient nombreuses : en 1371, l'évêque Dzierżysław, évêque auxiliaire de Wrocław, y consacre un nouveau cimetière.
< CDS, II, n. 57, p. 164