Couvent franciscain Saint-Jacques de Trnava / Nagyszombat

Rédaction : Terminée

1 - Identifiants et bref historique du couvent


Identité

Auteur principal : de CEVINS Marie-Madeleine
Auteur(s) secondaire(s) :
Ordre : OFM
Numéro sur les cartes : 315
Coordonnées (lon,lat) : 48.3788734, 17.5815048
Fonction du couvent :
Proximité lieu de rassemblement :
Présence d'un autre couvent mendiant : Oui

Carte

Sceau

Sceau mentionné dans un testament transcrit en mars 1313 (Sigillum fratrum de Tyrna) et partiellement conservé sur celui-ci ; forme ovale, petite taille, à l'effigie de l’apôtre saint Jacques.

< FEJÉR (éd.), VIII/1, p. 524-525  ; KNAUZ-DEDEK (éd.) II, p. 677-678 n°759 et 760 ;  SEDLÁK (éd.), I, p. 462 n°1082 et 1083 ; MOL DF 248767

 

Résumé

v. 1230  Fondation du couvent franciscain Saint-Jacques de Trnava, rattaché à la custodie d'Esztergom puis (1448) de Nitra ; il avait la charge du couvent de Clarisses dès 1238 ; 2 chapitres provinciaux s'y tinrent (1301, 1346)

1432  Dommages importants causés par les Hussites qui occupent la ville, moins importants toutefois que chez les Clarisses

1590  Destructions causées par le tremblement de terre

1786  Fermeture du couvent, reconstruit au XVIIe siècle

Localité

Localité actuelle : Trnava
Localité en allemand : Tyrnau
Localité en hongrois : Nagyszombat
Localité en latin médiéval : Tyrna, Tyrnavia
Type de localité : Grande ville marchande
Sociographie de la localité : Marchand(s) et artisan(s)

Fondation

Début date de fondation : 1230
Fin date de fondation : 1238
Date de fermeture : 1786

Fondateur

Fondateur :
Sociographie :

2 - Documentation connue sur le couvent


Bibliographie générale

KARÁCSONYI János, Szent Ferencz rendjének története Magyarországon 1711-ig, Budapest, 1922-1924, t. I, p. 207-209

ROMHÁNYI Beatrix, Kolostorok és társaskáptalanok a középkori Magyarországon, Budapest, 2000, p. 46

Sources

Sources manuscrites :

Magyar Nemzeti Levéltár, Országos Levéltár (Budapest)

  • MOL DF 248767 (= testament de Gilles de Monoszló, 11 mars 1313)

Sources imprimées :

BUNYITAY Vincze, RAPAICS Rajmond, KARÁCSONYI János (éd.), Monumenta ecclesiastica tempora innovatae in Hungaria religionis. Egyháztörténelmi emlékek a magyarországi hitujítás korából, Budapest, t. I-V, 1902-1912

  • t. V, p. 298 n° 271 (= don de 50 florins par le roi Ferdinand de Habsbourg, 10 février 1550)

DIVÉKY Adorján (éd.), Zsigmond lengyel herczeg budai számadásai (Történelmi Tár XXVI), Budapest, Magyar Tudományos Akadémia, 1914, p. 193 (= don ponctuel du prince Sigismond Jagellon, 1505)

FEJÉR György (éd.), Codex diplomaticus Hungariae ecclesiasticus ac civilis, Buda, 1829-1844, t. VIII/1, p. 524-525 (= testament de Gilles de Monoszló, 11 mars 1313, deux versions)

KNAUZ Nándor, DEDEK Crescens Lajos et alii (éd.), Monumenta Ecclesiae Strigoniensis, Strigonii-Budapestini, 1874-1999, vol. II (1882), p. 677-678 n°759 et 760 (= testament de Gilles de Monoszló, 11 mars 1313, deux versions)

KOZÁK Petr, RÁBAI Krisztina (éd.), Mezi periferií a centrem jagellonského světa: Registrum dvořanů knížete a krále Zikmunda I. Jagellonského z let 1493-1510, Between the Periphery and the Centre of the Jagiellonian World : The Register of Courtiers of Prince and King Sigismund I Jagiellon from 1493-1510, Opava, 2015 (= don ponctuel du prince Sigismond Jagellon, 1505)

SEDLÁK Vincent (éd.), Regesta diplomatica necnon epistolaria Slovaciae, t. I-II, Bratislava, 1980-, t. I, n° 672, 684 (= défense des droits des Clarisses par le gardien du couvent, procurator, 1299 et 1309) [regestes]

 

3 - Discours et normes économiques des frères du couvent


4 - Décideurs, agents et intermédiaires économiques


Compléments

Le gardien du couvent était aussi le procureur (procurator) du couvent de Clarisses ; en 1299 puis 1309, il défendit les droits des Clarisses contre les bourgeois de la ville et contre l'archevêque d'Esztergom (qui voulait lever la dîme sur les terres des moniales), puis en 1392 (transcription d'une charte en faveur des moniales) et 1449.

< SEDLÁK (éd.) I, n°672 et 684 ; KARÁCSONYI I, p. 207-208

5 - Biens et revenus fonciers (stables) du couvent


6 - Biens et revenus non fonciers du couvent


Date de mention : 1290
Possession :

En 1290, Albert d’Autriche, qui occupe alors le comitat et la ville, autorise que les denrées livrées aux frères et nécessaires là leur alimentation soient exemptées de péages.

< KARÁCSONYI I, p. 207, d'après Archives franciscaines de Presbourg, Lad I f.9 n°2

 

Date de mention : 1505
Provenance : Don
Revenus : 1 florin
Observations :

En 1505, à la demande des frères de ce couvent, le prince polonais Sigismond Jagellon, neveu du roi Wladislas II, leur donna 1 florin.

Item monachis de ordine sancti Francisci cum supplicatione ad dominum principem venientibus dedi I flor.

< DIVÉKY (éd.), p. 193 ; KOZÁK et alii (éd.)

Date de mention : 1550
Provenance : Don
Revenus : 32 florins
Observations :

Le 10 février 1550, les frères ayant manifestement de grandes difficultés à subvenir à leurs besoins dans un contexte de diminution des aumônes, le roi Ferdinand ordonna au camérier de la cour de faire un versement de 32 florins aux frères de ce couvent - seconds cités après les "frères" de Bratislava (50 florins) et devant ceux de Pápa (50 florins) et Beregszász (32 florins) - in elemosinam ex camere nostre Hungarice.

< BUNYITAY et alii (éd.), V, 298 n°271

7 - Structure des dépenses du couvent


8 - Cadre de vie des frères : bâtiments et équipement


Église conventuelle

Etat Nef - Choeur - Plan

Église médiévale détruite à partir de la fin du XVIe siècle. Peu de vestiges.

Source

nef à un seul vaisseau

dimensions : 57,5 x 11 m

9 - Economie du salut


Testaments

Date Testateur Sociographie Legs Détail
1313 Gilles de Monoszló Aristocrate(s), baron(s), magnat(s) aucun legs exprimé

Avant de mourir dans ce couvent en 1313, le baron Gilles de Monoszló (magister Egisius, filius magistri Gregorii, Gregori de Monozlo), ancien trésorier royal, dressa son testament devant le gardien, le prédicateur, les frères du même couvent ainsi que le curé de la ville et 3 bourgeois de la ville : 

Acta autem sunt hec coram viris religiosis in domo fratrum minorum de Tyrna, videlicet ad sanctum Jacobum, coram gardiano Rolando domus prenotate et fratre Stephano predicatore et ceteris fratribus eiusdem conventus

Ce testament fut transcrit le 11 mars 1313 à la demande de l’archevêque d’Esztergom par le curé et le gardien du couvent, ainsi que le prieur dom et le judex de la ville.

Mais aucun don explicite aux frères n'y apparaît. Il est dépourvu de préambule décrivant les mobiles spirituels du testateur.

< FEJÉR (éd.), VIII/1, p. 524-525  ; KNAUZ-DEDEK (éd.) II, p. 677-678 n°759 et 760 ;  SEDLÁK (éd.), I, p. 462 n°1082 et 1083 ; MOL DF 248767

1552 Étienne / István Kamonczy, chanoine d'Oradea Membre(s) du clergé séculier intermédiaire 25 florins

< KARÁCSONYI I, p. 209 (d'après Arch. du chapitre de Bratislava, Prot. IX, f. 100)

Rayonnement social

Des nobles et grands seigneurs séjournaient dans ce couvent ou y hébergeaient leurs hôtes de marque : Mathieu Csák de Trencsény y installa le légat Gentilis à l'automne 1309 ; c'est là que Gilles de Monoszló fit dresser son testament et mourut en 1313 (voir Testaments).

< KARÁCSONYI I, p. 208

 

10 - Autres