Couvent franciscain obs. de Vinogradov / Szőllős

Rédaction : Terminée

1 - Identifiants et bref historique du couvent


Identité

Auteur principal : de CEVINS Marie-Madeleine
Auteur(s) secondaire(s) :
Ordre : OFM Obs
Numéro sur les cartes : 330
Coordonnées (lon,lat) : 48.139972, 23.034495
Fonction du couvent :
Proximité lieu de rassemblement :
Présence d'un autre couvent mendiant : Non

Carte

Résumé

1471-1494  Fondation du couvent par la famille Perény (branche de Nyalábvár)

1525, 1554  Tenue du chapitre provincial dans ce couvent

1526  Après la défaite chrétienne de Mohács et la mort de Jean de Capistran, sa dépouille est transférée dans ce couvent

1556  Attaque du couvent par les protestants, à l'instigation du seigneur-patron François de Perény, qui jettent les reste de Capistran dans un puits

1557  Destruction du couvent pendant le siège de la ville par les troupes de Ferdinand Ier de Habsbourg

Retour des Franciscains en 1668.

Localité

Localité actuelle : Vinogradov
Localité en allemand :
Localité en hongrois : Nagyszőllős, Szőllős
Localité en latin médiéval : Zewlews
Type de localité : Bourgade
Sociographie de la localité : Paysan(s)

Fondation

Début date de fondation : 1471
Fin date de fondation : 1494
Date de fermeture : 1556

Fondateur

  1. 1509 : plus de 12 frères (couvent désigné comme conventus)
  2. 1535 : 22 frères (11 prêtres, 2 novices, 9 frères lais).

2 - Documentation connue sur le couvent


Bibliographie générale

KARÁCSONYI János, Szent Ferencz rendjének története Magyarországon 1711-ig, Budapest, 1922-1924, t. II, p. 185-188

Sources

Sources manuscrites :

Szeged, Csongrád Megyei Levéltár (CsML) [Archives du comitat de Csongrád], Origo fratrum minorum regularis observantiae s. b. Francisci in Hungaria, ms XII. 4., a/20., fol.69 (= liste des frères, 1534-1535)

3 - Discours et normes économiques des frères du couvent


4 - Décideurs, agents et intermédiaires économiques


Patronus

Identité Lignage Origine Commentaire
lignage des Perény Perény Aristocrate(s), baron(s), magnat(s)

Fondateurs du couvent. Branche des Perény implantée à Nyalábvár à l'origine mais peut-être est-ce la veuve du ban de Croatie-Slavonie Ladislas d'Egervár,  nommée Isota (= Élisabeth) Frankopan, devenue épouse d'Étienne de Perény au tout début du XVIe siècle, qui inspira cette fondation à celui-ci.

< KARÁCSONYI, II, p. 185

 

Un frère du couvent avait la charge de confesseur du patron et de son épouse au début du XVIe siècle : 

  • L'inventaire de 1535 précise que l'un des frères, d'origine slavonne (Paul de Slobocsina) était le confesseur de l'épouse du patron et veuve du ban Ladislas d'Egervár, la même Isota Frankopan : il est qualifié de confessor patrone.

 < KARÁCSONYI, II, p. 185 (d'après Chronica seu origo fratrum, fol. 69)

  • La fonction de confesseur de l'épouse du patron revient en 1542 : le chapitre nomme alors Étienne d'Ivanics.

Confessor patrone de Zewleus P. F. Stephanus de Ywanch.

< BUNYITAY (éd.), II, p. 496

  • En 1548, le chapitre précise que le gardien du couvent, François de Kézy, est aussi confesseur de Jean de Perény : 

G. de Zewlews P. F. Franciscus de Kezy ; confessor magnifici Johannis de Peren idem.

< BUNYITAY (éd.), II, p. 510

  • En 1552, le prédicateur nommé par le chapitre à la cour de la magnifica patrona en est aussi le confesseur, 

Predicator magnifice domine patrone de Zeles : P.F. Johannes de Illewelg et confessor.

< BUNYITAY (éd.), II, p. 517

 

 

Un prédicateur est affecté au service de la cour du patron ou de son épouse à partir de 1550 – ce qui est rare dans les listes : 

  • En 1550, le chapitre nomme Jean de Váralja prédicateur de Jean de Perény : 

Predicator magnifici domini Joannis de Peren F. Johannes de Waralja.

< BUNYITAY (éd.), II, p. 514

  • En 1552, un prédicateur à la cour de la magnifica patrona, dont il est aussi le confesseur, est nommé par le chapitre : Jean d'Illyevölgy

Predicator magnifice domine patrone de Zeles : P. F. Johannes de Illewelg et confessor.

< BUNYITAY (éd.), II, p. 517

 

 

C'est aussi François de Perény qui donne l'ordre d'expulser les frères en 1556.

5 - Biens et revenus fonciers (stables) du couvent


6 - Biens et revenus non fonciers du couvent


Date de mention : 1535
Possession :

Parmi les frères lais mentionnés dans la liste interne de 1535, l'un était à la fois peintre (pictor) et charpentier (carpentarius), un autre à la fois verrier et tonnelier, un troisième forgeron.

Peut-être avaient-ils été placés dans ce couvent pour terminer les travaux de construction.

 < KARÁCSONYI, II, p. 185 (d'après Chronica seu origo fratrum, fol. 69) ; CsML, ms XII/4a 20, fol. 69

Rien n'indique en tout cas qu'ils travaillaient pour des commandes extérieures.

7 - Structure des dépenses du couvent


8 - Cadre de vie des frères : bâtiments et équipement


Église conventuelle

Etat Equipement

Aucun vestige médiéval.

Un orgue (ou organiste) est mentionné dans ce couvent en 1535.


Bâtiments conventuels

Etat

Aucun vestige médiéval.

9 - Economie du salut


Testaments

Date Testateur Sociographie Legs Service Détail
1494 Mathieu, curé d'Ajak Membre(s) du clergé séculier intermédiaire 10 florins

Dans son (long) testament dressé en 1494, le curé et vice-archidiacre d'Ajak (Matheus plebanus et vicearchidiaconus de Aÿak) nommé Mathieu lègue 10 florins à ce couvent pour un tricénaire.

Item religiosis fratribus ordinis minorum in claustro Zewlews habitantibus lego florenos decem similiter pro triginta missis

Il consent aussi d'autres dons à des établissements ecclésiastiques situés à Kisvárda et aux environs.

< MNL DL 82083

1524 Jean Drágfi Aristocrate(s), baron(s), magnat(s) 50 florins

Dans son testament, le grand juge royal Jean Drágfi (ou Drágffy) lègue 50 florins à ce couvent

<  KARÁCSONYI, II, p. 185 (d'après Magyar Nyelv 1917 p. 122)

1537 Jean de Perény Aristocrate(s), baron(s), magnat(s) Prières de recommandation

Dans son testament dressé le 22 février 1537, Jean de Perény demande à son épouse Sophie Drágfi de faire des dons aux frères du couvent et que ceux-ci récitent des prières à son intention.

< KARÁCSONYI, II, p. 186 (sans référence documentaire)

Rayonnement social

Les noms de frères de ce couvent mentionnés en 1535 indiquent un recrutement parmi les habitants hungarophones de la région, à de rares exceptions près (comme le confesseur de l'épouse du patron, d'origine slavonne).

 < KARÁCSONYI, II, p. 185 (d'après Chronica seu origo fratrum, fol. 69)

10 - Autres